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Clos Jouvin

Nous vous proposons aujord’hui une petite visite des fontaines du Clos Jouvin en commençant par celle qui se trouve au pied de l’escalier menant à la maison.

Jeu d'eau du clos jouvin

Jeu d'eau du clos jouvin

Nous passons ensuite à celle se trouvant en haut de l’escalier

Fontaine sur le parvis

Fontaine sur le parvis

Commençons d’abord par une vue d’ensemble

Detail de la colonne

Detail de la colonne

Admirons au passage la colonne supportant les vasques

Tete

Tete

Arrêtons nous sur le mascaron orifice d’où sort l’eau qui représente la tête d’un animal fantastique.
Descendons maintenant dans le jardin du coté du parking de la mairie là nous avons deux autres fontaines.

Fontaine du clos jouvin

Fontaine du clos jouvin

Le premier est un bassin fontaine de forme ronde avec une colonne et deux sorties d’eau.

Colonne de la fontaine

Colonne de la fontaine

Regardons la colonne qui porte les deux mascarons

Detail fontaine

Detail fontaine

Examinons maintenant le mascaron qui lui aussi est un animal fantastique s’inspirant d’un dragon.

Fontaine du clos Jouvin

Fontaine du clos Jouvin

Passons maintenant à la deuxième fontaine avec son bassin en demi cercle.

Detail fontaine

Detail fontaine

La aussi nous retrouvons le même mascaron que nous avons vu sur l’autre fontaine.

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Clos Jouvin

Bâtie sur l’emplacement d’un édifice médiéval connu sous le nom de tour d’Avalon, du nom des propriétaires d’une très vieille famille dauphinoise, aménagée au XIXe siècle par la famille de gantiers grenoblois Jouvin, la maison a été durant les deux dernières guerres occupée par une troupe de chasseurs alpins, puis par les Allemands, avant d’être vendue avec son clos à Ugine-Kuhlman en 1972.
Dès 1870, Jules Jouvin industriel gantier grenoblois fait réaliser d’importants aménagements.
Conçu par les paysagistes Luizet, père et fils à la fin du XIXe siècle, le parc « à l’anglaise » borde la maison de P. Jouvin, . des bassins sont créés et la bâtisse acquiert un certain confort.
Ceinturé d’un mur doublé de plantations, il est agrémenté d’arbres (frênes, aulnes,…) isolés, en bosquets, ou alignés le long des ruisseaux.
L’arboretum commencé par les propriétaires du Clos, il y a plus de cent ans, lors de voyages lointains, se voit aujourd’hui enrichi de nombreux sujets rares.
Aux séquoia, cèdres de l’Atlas, Magnolias, tulipiers de Virginie, Aulnes de corse, … viennent peu à peu s’ajouter Cyprès Chauve, Plaqueminier, Platane d’orient, …
L’ensemble est ponctué de hêtres pourpres.
La présence de bosquets de cèdres dans la partie haute du parc confère une ambiance plus exotique au site.
Le parc s’organise en trois parties.
La première, en contrebas, où les frênes, aunes et chênes des marais indiquent la présence de l’eau, on s’attardera au passage pour admirer trois vénérables séquoia de dimensions fort respectables.
La seconde zone aux abord de la maison, le végétal est ordonné, l’eau est maîtrisée par une fontaine et un bassin, dont un superbe platane en port libre.
La troisième zone est composée de bosquets de cèdres dans le haut du parc.
De plus elle offre une magnifique vue sur le Vercors et on s’attardera aussi sur un magnifique cèdre bleue lui aussi de belles dimensions comme les séquoias en bas du parc.
En 1981, la commune achète le bâtiment et l’essentiel du parc.
Le musée de la chimie est inauguré dans le sous-sol en 1987 et la toiture refaite en 1990.
Actuellement, le bâtiment accueille la Mairie et le Musée de la chimie.
Dans l’enceinte du clos, non loin de la mairie, une ferme a été préservée.
Elle est peuplée d’animaux nains (chèvres, cochons…) pour le plus grand ravissement des jeunes visiteurs. En bordure de route, près du collège et du restaurant, un plan d’eau artificiel accueille canards et cygnes.
Pour revenir en bas du parc on s’arrêtera et on en profitera pour toucher l’eau de la source chaude qui sort juste en dessous du portail dans un petit bassin en pierre au ras du sol.
Celle-ci présente une forte odeur mais elle est sans danger, par contre il ne faut pas essayer de la consommer.

Parc du clos jouvin
Parc du clos jouvin
Source eau chaude clos Jouvin

Source eau chaude clos Jouvin

La source d’eau chaude

Essai de transport de courant electrique de Marcel Deprez

Marcel Deprez (1843-1918)
A l’exposition Internationale d’Electricité de Paris de 1881, Marcel DEPREZ présente pour la première fois une installation de distribution d’énergie électrique : deux dynamos à double excitation alimentent en courant continu par un câble de 1,8 km, 27 appareils divers, répartis dans le Palais de l’Industrie (machines à coudre, à plisser, scie à ruban, machines à tresser les fils de métal, lampes à arc et à incandescence, presse à imprimer) et qui fonctionnent indépendamment les uns des autres.
Le 15 juin 1882, au cours d’une conférence au Conservatoire National des Arts et Métiers  » Application de l’électricité à la production, au transport et à la division du travail  » Marcel DEPREZ démontre le premier, mathématiquement et expérimentalement la possibilité du transport de l’énergie à grande distance : à partir de la dynamo à double excitation, il simule, par une résistance d’environ 800 ohms, une ligne qui alimente 6 machines de façon indépendante (la puissance utile transmise est d’environ 3kW).
Lorsque l’Exposition d’Electricité s’ouvre à Munich, en septembre 1882, on propose à Marcel DEPREZ de réaliser une expérience de transport à grande distance. Rien d’analogue n’avait encore été réalisé et la distance qu’il s’agissait de franchir dépassait tout ce qui avait été vu jusque là : 57 km !
La génératrice (Gramme) entraînée par une machine à vapeur fut placée à Miesbach, village situé à 57 km de Munich.
La machine réceptrice, installée dans le Palais de Cristal était employée à faire fonctionner une pompe centrifuge alimentant une cascade de 2,50 m de hauteur.
Le transport était assuré par une ligne télégraphique (57 km de fil de 4,5 mm de diamètre, résistance 950W, tension au départ de 1,35kV).
La puissance utile transmise était d’environ 400 W et le rendement global d’environ 30%.
Le 2 octobre 1882, le comité pour les Essais Electrotechniques de Munich adressait à l’académie des Sciences la dépêche suivante :  » Nous sommes heureux de vous annoncer que l’expérience de Marcel DEPREZ, ayant pour but de transporter une force par un fil télégraphique ordinaire a pleinement réussie « .
C’était le premier pas du transport de l’énergie électrique, mais c’est seulement après la guerre de 1914-1918 que l’on trouva le moyen d’atteindre de plus longues distances (200, 500 et 600 km).
Marcel Déprez réalisa plusieurs expériences de transport de l’électricité dont la plus déterminante se déroula à partir de la vallée de la Romanche, entre Jarrie et Grenoble en 1883 sur une distance de quelques 14 kilomètres.
Pendant plus d’un mois une puissance de 6 kilowatts, en courant continu sous 3000 volts, fut transportée à Grenoble pour allumer 108 lampes Edison et faire tourner les moteurs de 3 machines.
Si on l’a un peu oublié, Marcel Deprez demeure une de nos gloires nationales : il est le premier, avant Edison, a avoir trouvé comment transporter et distribuer du courant électrique sur une dizaine de kilomètres, ouvrant dès 1884 la voie à la société moderne.
Auréolé de ce succès, nommé à l’Académie des sciences et titulaire d’une chaire créée pour lui au CNAM, il incarnera la stratégie française en matière de distribution électrique.
Pour Deprez et ses amis, l’avenir est sans aucun doute au courant continu.
Si ses lignes électriques sont assez capricieuses, son réseau… de relations fonctionne parfaitement.
Il étouffe les quelques voix qui mettent timidement en doute le succès de l’inventeur, et veille à ce qu’un autre savant, Lucien Gaulard, ne puisse se faire entendre.
Avec le recul de l’histoire, il apparaît clairement que la France s’est trompée de gloire nationale : Gaulard est le père de la technologie du courant alternatif, celle qui permettra effectivement à l’électricité de bouleverser la société.
Polémique.
Mais il y a mieux, ou pire : Deprez n’a rien inventé du tout.
En étudiant ses expériences, Girolamo Ramunni, physicien de formation, a pu s’assurer que son installation aurait fatalement dû griller.
Il y a bien eu fraude, comme quelques observateurs le murmuraient à l’époque.
La turbine ayant servi à cette expérience est préservée elle est visible sur le parking de l’usine chimique le Rubis juste en face du poste de garde.
Le système Deprez à courant continu haute tension ne connaîtra pas de descendance celui-ci sera supplante par le système de Berges à courant alternatif.
Le système Deprez servira à alimenter les voies de tramways en courant continu mais aussi des usines.
Les papeteries du Moustier à Domène utiliseront un système Deprez de même que les cimenteries de Voreppe en 1892

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